Court-métrage, de Joseph Gaï Ramaka.

Amadou a 12 ans. Ses parents l’ont confié à un marabout. À cette occasion, son père a prononcé la formule consacrée :  Rends-moi un coran ou un cadavre !  Les taalibé font la queue pour donner le fruit de leur mendicité. Les assistants du Marabout séparent le riz du sucre, mettent de côté les biscuits et le mil… Et le marabout récolte l’argent. Les taalibé qui en ont apporté assez d’un coté, les autres de l’autre. Par la faute d’Amadou, Malik n’en a pas assez… Il est battu et jeté dans une cabane à 40 degrés à l’ombre. Kumba, la benjamine des enfants livrés au marabout véreux, sera violée. Amadou s’enfuit. Vêtu de guenilles, il erre dans les rues. Il se lie d’amitié à une bande d’enfants de la rue et se forge de nouveaux rêves de bonheur dans l’idylle avec Madina, la chef de bande. Il s’expose aussi aux rencontres et influences les plus nuisibles qui le conduiront à tuer et à être tué.